C’est tout naturellement que Cyril a demandé à son professeur, Jacques Dolci, s’il accepterait de le coacher bénévolement pendant toute une longue année de préparation au concours Toque d’or. Se souvenant du potentiel et du parcours de cet ancien élève, M. Dolci a accepté avec enthousiasme.
En effet, grâce à M. Dolci, Cyril a travaillé dans de grands restaurants gastronomiques parisiens (Nikko, Le Doyen) puis ensuite au Prince Galles.
Suite à une grave blessure au genou, Cyril doit renoncer à une bourse d’études à l’étranger et à sa brillante carrière pendant 8 longues années. Mais il ne s’est pas laissé abattre et grâce à sa ténacité, il est revenu au meilleur niveau. Pour se le prouver, il a décidé de relever le challenge du concours Toque d’or - juste en dessous du niveau du Meilleur ouvrier de France (MOF).
Durant un an, sous la coupe de son mentor, il s’est entrainé 6 à 8 heures par jour, d’abord à la maison ; puis, pendant les 6 derniers mois, le lycée Escoffier lui a ouvert les portes de ses cuisines pour un entrainement intensif.
Pendant les trois dernières semaines avant le concours, tous les lundis, il a proposé à un jury composé d’enseignants et de professionnels tels que le chef Ritz ou du Charbon rouge, un repas complet afin qu’ils lui apportent toutes leurs critiques concernant la présentation, les goûts, les textures...
Le 4 novembre 2015, Cyril se rend donc à Chamelières (Massif Central) où il se présente pour la première fois à ce concours de prestige où s’affrontent les cuisiniers des plus grandes maisons.
Certes, il ne réussit pas à monter sur le podium, mais il peut être fier de son palmares, comme le sont ses anciens professeurs du Lycée Escoffier !