Escoffier s’ouvre à la francophonie : Cousins du Quebec

par Isabelle Poulain, Marie Henrion

Exposition Felix Leclerc du 6 au 10 octobre 2014

Exposition multimédia sur la carrière du chansonnier,

à l’occasion du centenaire de sa naissance

Exposition itinérante dans les pays francophones

Avec le soutien de Monique Sergent (EISTI) et de Corinne et Jean-Pierre Tartare, de l’association Val d’Oise Quebec.

« Ses chansons ne sonnent pas vieux »

Interview de Nathalie Leclerc, fille de Felix Leclerc

Mme Henrion, référent culture du Lycée Escoffier : Pouvez-vous nous dire ce qui rend le message de votre père si actuel ?"

Nathalie Leclerc : Il est très peu connu par les jeunes mais ce sont des textes qui nous font du bien. Il est comme un phare humaniste. Ses oeuvres sont toujours pleines de nuances, chez lui, rien n’est tout noir ou tout blanc. En faisant écouter ses chansons aux jeunes, ils disent : « Il est trop cool ton père ! »

MH : D’où lui est venu son goût pour la musique ?

NL : Né dans une famille agricole, il vivait très éloigné des grandes villes québécoises, et, en hiver, ils étaient « encabanés » pendant plusieurs mois ;-) A la veillée, le soir, sa mère lui jouait du Schubert, ils lisaient des poèmes. Lorsqu’il était interne, il écrivait de belles lettres à sa mère. C’était comme une évidence de mettre les beaux textes en musique.

MH : Qu’est-ce qui explique l’attachement de Felix Leclerc à la France ?

NL : Sa célébrité, c’est en France qu’il l’a connue, d’ailleurs, sa tournée d’adieu en 1978 s’appelle « Merci la France », c’est tout dire. Dans la maison de famille de l’Ile d’Orléans, il a fait sceller une enveloppe dans le mur de la cheminée avec ce message à l’intérieur : « Cette maison a été construite avec de l’argent français ». Je ne me sens pas en devoir de rendre hommage à mon père mais en devoir de faire vivre Felix Leclerc, cet homme dont maman disait : « Il n’arrive pas dans une pièce mais il apparait ».

**A cette occasion, un repas typiquement québécois a été conçu et servi par nos élèves au Francilien !